2563
Trois cents ans après l'Effondrement...
Adaptation cinématographique plus que fidèle du manga culte Gunnm créé par le mangaka japonais Yukito Kishiro, supervisé par le cinéaste visionnaire James Cameron (Terminator, Avatar), scénariste et producteur de ce Blockbuster 3D native produit pour 170 millions de dollars par l'association de sa boîte de production Lightstorm Entertainment & Troublemaker Studios pour la 20th Century Fox pendant son rachat par The Walt Disney Company. Depuis l'achat des droits du manga à la fin des nineties, Cameron a continuellement repoussé le projet Alita pendant des décennies et encore plus depuis le démarrage d'une franchise Avatar. Lors d'une rencontre avec un ami cinéaste, celui-ci lui demande si son projet Gunnm est toujours en stand-by !!? Le Roi du monde confit alors au vizir d'Austin, Robert Rodriguez (Desperado, Sin City : J'ai tué pour elle) des tonnes d'artworks, un script inabouti et ensuite une mise en scène technique pour une association avec leurs deux boîtes de production pour la mise en chantier Pharaonique d'une œuvre de commande high-tech !
Dans un monde post apocalyptique, un savant rafistole une cyborg au passé de super guerrière qui veut percer le mystère de ses origines, en lui donnant l'apparence et le nom de sa fille défunte. Alita...
Au casting cyberpunk futuriste d'Iron City, Rosa Salazar (CHiPs, Bird Box), Christoph Waltz (Inglourious Basterds, 007 Spectre), Jennifer Connelly (Phenomena, Top Gun : Maverick), Mahershala Ali (Predators, Green Book : Sur les routes du sud), Ed Skrein (Le Transporteur : Héritage, Deadpool), Jackie Earle Haley (Watchmen : Les Gardiens, La Tour sombre), Keean Johnson (Midway), Jorge Lenderborg Jr., Lana Condor (X-Men : Apocalypse, À tous les garçons que j'ai aimés), Eiza González (Baby Driver, Fast and Furious : Hobbs and Shaw), Jeff Fahey (Silverado, Planète Terreur), Idara Victor et Rick Yune (Fast and Furious, La Chute de la Maison-Blanche). Sans oublier les apparitions de Michelle Rodriguez, Casper Van Dien, Jai Courtney & Edward Norton.
Approche petit puceron que je puise arracher ta tête !
En 2563, dans un monde post apocalyptique, le docteur Dyson Udo trouve dans le dépotoir de la glauque Iron City le tronc d'une cyborg. Après lui avoir greffé de nouveaux membres de métal, il lui donne le visage et l'identité d'Alita, sa fille handicapée morte tragiquement. Se réveillant sans aucun souvenir de son passé, la créature mi-cyborg, mi-humaine retrouve rapidement ses réflexes de super guerrière experte en arts martiaux, à la moindre menace. Ses dons extraordinaires attirent l'attention de Vector, grand organisateur de tournois de Motorball, un populaire jeu de sport extrême. Ce puissant homme d'affaires, associé à l'intrigante ex épouse de Dyson, est également habité de manière intermittente par l'esprit du puissant maître de la riche cité de Zalem, qui flotte au-dessus d'Iron City.
Je ne reste pas passive en présence du mal !
Et si le meilleur film du sale gosse Rodriguez était une simple superproduction ambitieuse de commande dissimulant certes de nombreux défis techniques, sous l'aile directive d'un Cameron producteur et scénariste en chef ouvrant même les possibilités d'une future saga démesurée où les morceaux de bravoure gore côtoient la sensibilité à fleur de peau du cyborg Alita. Malgré les ambitions du Dieu Dollars d'Hollywood, le coût de production non officiel est plutôt de 250 millions de dollars avec le budget marketing et de distribution, pour seulement 405 millions de recettes mondiales ! Alita est cependant le plus gros succès de Rodriguez & ironiquement le plus gros succès de Cameron producteur devant Solaris, Sanctum & Terminator : Dark Fate ! Si la mise en scène spectaculaire de Rodriguez satisfait pleinement d'un point de vue technique grâce aussi aux merveilleuses créatures de pixels numérisées en motion capture et aux incroyables effets spéciaux avant-gardistes de Weta (Wingnut Entertainment Technical Allusions) Digital, pour Cameron, l'initiateur du projet, même si l'histoire se tient sans incohérence, on pouvait s'attendre cependant à un récit un peu plus innovant et pas à une nouvelle reconduction de clichés propres au genre du siècle dernier.
Et merde !