Catastrophique ou pas loin. Ce nouveau DTV avec Dolph Lundgren est à classer parmi ses plus mauvais de ces dernières années. Et il y a des signes qui ne trompent pas. Dolph s'en fout. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Il est avachi sur son siège, à mâchouiller son chewing-gum, à sortir ses répliques du bout des lèvres l'air à moitié endormi. Et puis, il n'est pas très présent. Une vingtaine de minutes à peine. Et même pas pour se battre. Pourtant, quand on prend Dolph Lundgren, c'est pour la castagne. Pas pour piloter un avion.
De l'autre côté, ce n'est pas mieux. On a la revenante Denise Richards dont l'époque Starship Troopers/Sexcrimes/Le Monde ne suffit pas est définitivement révolue. Méconnaissable avec son visage botoxé, elle campe une négociatrice de la police aussi crédible que moi en danseur étoile.
Là où je m'attendais à un petit suspens honnête dans un avion avec prise d'otage, demande de rançon et motivation politique, tout est gâché par un festival d'effets spéciaux complétement raté, de bastons filmées dans une semi-obscurité et par une absence de rythme plombant "Altitude" qui ne décollera jamais vraiment. Ou qui lamentablement se crashe au sol. C'est comme on veut.