Au 19 siècle, une jeune fille nommée Justine venant de perdre ses parents rejoint un couvent. Elle y fera la connaissance et se liera d'amitié avec une autre orpheline, Alucarda. Sauvage, rebelle, morbide, passionnée, attirée par la nature et ses mystères, elle entraînera Justine dans une descente aux enfers, malédiction dont Alucarda est elle-même destinée depuis sa naissance.
Troisième film du mexicain J**uan López Moctezuma**, Alucarda est un film à voir absolument pour tout amateur de bis qui se respecte. Bon alors ouais, c'est pas du rape and revenge et c'est pas non plus du trash ou de l'exploitation - même si on rentre dans la catégorie de la nunsploitation techniquement - mais on est plus ici dans une certaine recherche ambiante et esthétique. Du bis intello un peu. Mattei on oublie. Mais justement. C'est intéressant.
Intéressant parce que malgré un budget extrêmement limité, celui-ci déploie malgré tout un florilège de qualités assez notables à travers un ensemble de registres thématiques et esthétiques assez riches. Passant du symbolisme à l'horreur pure (et plutôt sanglant), de la poésie au fantastique, le film de Moctezuma réussit un peu à hypnotiser.
Critique plus en détail sur notre blog, ici :
Les Gloutons du Cinéma - Alucarda