Cette quatrième et dernière (pour l'instant !) aventure des Chipmunks, cette fois mise en scène par Walt Becker et sortie en 2015, n'est pas foncièrement plus mauvaise que les autres mais est loin d'en être plus réussie ! Dave a cette fois trouvé une petite amie et il confie les Chipmunks au fils de cette dernière, Miles, qui s'avère être un enfoiré. Ne voulant pas être frères, ils vont tout faire pour empêcher la demande en mariage de Dave. Bon voilà, ce n'est pas follement original mais ça évite au moins la redite ! Quoiqu'il faut le dire vite car, dans le fond, l'histoire est toujours la même : les Chipmunks s'embarquent malgré eux, le plus souvent à cause d'une bourde d'Alvin, dans une aventure dont ils perdent rapidement le contrôle, aux dépends de Dave qui hurle "Alvin" de plus belle. Alors, je sais bien que c'est un film pour enfants, ainsi les plus adultes d'entre nous vont probablement profondément d'ennuyer devant ce film, mais j'ai envie de dire que ce n'est pas parce-que c'est pour les enfants qu'il faut obligatoirement tomber dans la facilité et l'humour gras et lourdingue. C'est la bonne excuse de dire que parce-que c'est pour les gamins, alors ça suffit de faire faire deux, trois conneries aux Chipmunks et de les faire chanter des tubes du moment. Ah puis oui, j'oubliais, nous avons également l'inévitable moment émotion dans ce quatrième opus, notamment avec le retournement de situation concernant Miles (ultra-prévisible de par le parcours initiatique des personnages, on dans la fameuse comédie "voyage forcé" dans laquelle des personnages qui se détestent sont obligés de voyager ensemble ; ce qui est très drôle lorsque c'est bien écrit) et puis bien-sûr la toute fin. "Alvin et les Chipmunks : À fond la caisse" n'a donc pas grand intérêt, même dans le cadre familial.