Amangeldy par constancepillerault

Je commence mon festival du film kazakhstanais avec celui-ci, le plus ancien de la sélection (présenté par le festival comme le premier long métrage réalisé au Kazakhstan - par un Russe installé dans la région).
Bonne découverte : si le film n'est pas exempt de défauts (notamment une interprétation inégale, un scénario assez simpliste, voire naïf, qui fait ressembler le film à un résumé, et une bonne dose d'hommage un peu trop appuyé à la révolution bolchévique -même pour un film soviétique de 1938), il possède aussi des qualités : une belle reconstitution de ce qu'était le Kazakhstan traditionnel (on a même un peu de danse et de musique locales), un récit bien mené, et de belles scènes d'action (la production na pas lésiné sur les figurants). Et le film relate des faits peu connus chez nous, même quand on s'intéresse un peu au cinéma soviétique.
Curieusement (on est tout de même en 1938), le film est quasiment structuré comme un film muet, avec des cartons explicatifs et des intertitres (utiles d'ailleurs, vu sa brièveté et le caractère elliptique du scénario).
J'ai peut-être un peu surcoté, à cause du côté découverte.