Alors c’est vaguement l’histoire d’une gamine qui devient une adulte et qui affronte ses peurs. Mais c’est surtout un exercice de style horripilant. A vrai dire, ça commence plutôt bien avec une séquence assez angoissante qui pourrait rappeler un peu l’ambiance du Labyrinthe de Pan. La caméra focus et défocus, valse entre très gros plans et gros plans. Ça fonctionne bien, très bien même. La suite c’est pareil sauf que vous ajoutez d’autres effets comme des filtres de toutes les couleurs, un cadrage décentré, des ellipses lourdingues, un montage frénétique et d’autres lubies outrancières. Mais tout ça n’intéresse plus et c’est l’agacement qui nous empêche de ronfler allègrement. Alors il paraît que c’est un hommage au giallo … mais ça ne vaut aucune des pâles copies de giallo sorties depuis 30 ans. Bref, ça ressemble furieusement à un essai d’étudiant qui pense révolutionner le cinéma quand il ne fait que reproduire une mauvaise compilation technique. Mais qui sait ? C’est en se plantant qu’on apprend …