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Premier long-métrage de Sam Mendes, "American beauty" permet au cinéma hollywoodien de retrouver la verve qui était la sienne dans les années 70, empruntant au cinéma indépendant sa liberté de ton et...
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le 20 oct. 2013
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La famille Burnhamm a tout pour être heureuse, ils vivent dans un magnifique pavillon situé dans une banlieue cossue typiquement américaine (une enfilade de maisons dans un quartier calme et à la pelouse tondue au millimètre près), Lester & Carolyn vivent en couple depuis de nombreuses années et ont une ravissante fille. Mais le calme apparent et ces sourires de façade cachent une toute autre réalité, celle d’un couple au bord de la rupture, une épouse acariâtre, un mari démissionnaire et leur progéniture en pleine crise d’adolescence…
Pour son premier long-métrage de cinéma, le cinéaste britannique Sam Mendes (Skyfall - 2012) dépeint au vitriol une famille typiquement américaine, sauf que celle-ci est dysfonctionnelle et qu’elle va littéralement voler en éclat le jour où le père tombe éperdument amoureux d’une des amies de sa fille. Un film culte pour toute une génération qui l’aura découvert lors de sa sortie en salles, tant le film fit l’effet d’une bombe, aussi bien dans le fond que dans la forme. Rarement un film sur la crise de la quarantaine a été aussi bien filmé, parvenant à mettre en valeur le cheminement psychologique de son antihéros, entre ses failles et ses névroses
(il frôle le détournement de mineur).
Ce n’est pas rien si le film a été récompensé par 5 Oscars (dont 8 nominations), la mise en scène et la direction artistique sont soignées, la photo est minutieuse et la B.O. envoutante. La distribution vient clairement nous achever avec l’un des meilleurs rôles de Kevin Spacey
(en père looser qui ne parvient plus à satisfaire son épouse, préférant se palucher en secret sur des lycéennes),
aux côtés de l’excellente Annette Bening, Thora Birch et de la lumineuse Mena Suvari. La mise en scène de Sam Mendes est d’une élégance admirable, on devine aisément les prémices d’un talentueux réalisateur, comme en atteste le bluffant 1917 (2020).
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