Une critique à 4 mains et presque en 3G (Guyness & Gothic) : 2EME PARTIE
Résumé de l’épisode précédent http://www.senscritique.com/film/American_Bluff/critique/30394567 chez Guyness
(Trop Polito pour être honnête)
Me Gothic: concernant Monsieur Polito, il n'en a aucune, d'épaisseur, je vous le concède. Monsieur O.Russell a voulu se compliquer la tâche en embauchant des acteurs non confirmés, tel Jeremy Renner, mais c'est tout à son honneur. L'œuvre demeure regardable, contrairement à la coupe de cheveux du maire ou à celle de Bradley Cooper !
(Elle côtoie un cheik, Jennifer Lawrence, d’Arabie.)
Ness: Mais justement, avec de tels coiffeurs, j’ai envie de m’écrier, et les jurés seront d’accord avec moi : « brade les coupeurs ! »
Alors certes Jennifer est confondante de justesse quand elle incarne une pétasse complexe. Mais une scène dans laquelle elle apparait, illustre la vacuité de l’ensemble, à travers l’utilisation d’une B.O maladroite et facile. Quand elle fait son ménage en mimant « live and let die » de McCartney, c’est à la fois factice, inutile et vain. Pouvez-vous me dire son intérêt, monsieur l’avocat ?
(Anger Games)
Me Gothic: bien entendu, Jennifer ne joue pas un rôle de composition, d'où sans doute ce naturel dans la pétassitude. Jennifer "La rance" est plutôt fraîche sur ce coup-là, son côté hystérique est appréciable. Quant à qualifier la BO de maladroite, lorsqu'on a la joie d'entendre du Duke Ellington ou encore de savourer le complet décalage de cette scène sur "Live and Let Die", un tel affront est passible d'un an d'emprisonnement avec le casting complet de "Nouvelle Star" en boucle dans les oreilles durant toute la détention !
(Une Amy de la famille, Adams)
Procureur GuyNess: Par contre, la seule chose qui fasse l’unanimité, c’est Amy Adams, son jeu, et ses décolletés. Mais est-ce assez pour soutenir la structure bancale du film, et une trame aussi épaisse que son soutien-gorge ?
(Le bluff est une couleur chaude)
Me Gothic: il faut dire qu'elle a mis le paquet, ou plutôt SON paquet, au service du film. Le résultat est peut-être bancal, mais le divertissement est au rendez-vous. Et puis quand on voit la pauvreté de la bande-annonce accompagnant la sortie d'American Bluff, finalement, on ne s'en sort pas si mal.
Le juge: l'audience est levée (en aparté: et il n'y a pas qu'elle...)