American Bluff est l’une de mes bonnes surprises de l’année. Malgré un casting qui en impose, le film sait proposer autre chose qu’une succession de bels et jolis acteurs. Regroupant en vrac Batman, Lois Lane, Hawkeye, Futé et Mystique, cet Avengers d’un autre genre nous plonge dans les années 70. L’exagération des clichés est parfaitement assumée et sert complètement à l’immersion dans le film. Cet immersion est nécessaire tant l’histoire s’entortille dans tous les sens. Sans pour autant perdre le spectateur attentif, je n’étais pas mécontent que le film finisse. Loin de moi l’idée de dénoncé des longueurs dans ce film, on appréciera juste le calme d’une fin attendue mais agréable.
L’esthétique soyeuse des années 70 prend tout son envol dans l’absence de tout soutien-gorge pour venir épauler Jennifer Lawrence ou Amy Adams. Un détail pour certains, un vrai plaisir pour d’autres… Dans l’ensemble, les acteurs surjouent pour s’inscrire dans le parti pris du réalisateur de forcer le trait sur ces années 70.
Je ne parlerai pas de l’histoire, qu’il est plaisant de découvrir, sachant toutefois qu’il s’agit d’un policier dont une partie serait inspirée de faits réels.
J’espère que vous m’excuserez pour cette critique très décousue, partant dans tous les sens sauf le bon, mais c’est à l’image de ce que m’a inspiré ce film : beaucoup de chose, bien écrite et bien jouée, dans un cadre un peu exagéré, qui part dans une surenchère facile et dont on est satisfait de voir la fin arriver.
Toilez-vous bien !
PastequeMan