Faites de beaux rêves

Un soufflé manqué, qui nous appâte avec un très beau binôme au casting (Peter Dinklage et Matt Dillon) et une histoire vraie intrigante : un professeur de fac qui n'obtient aucun respect d'autrui, a peu d'amour propre, peine à créer du lien amoureux, voit sa vie changer le jour où un bon copain, dans l'immobilier, lui propose d'acheter une chambre dans la grande maison luxueuse d'une vieille dame, qui lui cèderait le tout à sa mort pour quelques centimes... Sauf que. On découvre bien vite les coulisses de la petite annonce (

), et on veut alors savoir comment cela va terminer. Mais malheureusement American Dreamer fonce tête baissée dans les bons sentiments niaiseux (

). Et on a beau savoir que cela reste une histoire vraie, on accroche assez peu à tant de facilité scénaristique, tant de sentiments sirupeux, tant de longueurs infernales pour arriver jusqu'au bout. On continue d'adorer au possible Peter Dinklage, très bon dans son rôle, mais ce n'est pas American Dreamer qu'il brillera, la faute à une mollesse interminable, à un scénario qui tient la première heure et fatigue la seconde, et à beaucoup de niaiseries. Faites de beaux rêves.