Cette critique contient quelques spoils.
Reprenant le principe développé dans le premier film, nos héros vont devoir survivre à une nouvelle nuit où tous les crimes sont permis. Parce-que d'après les américains, autoriser une nuit de massacre va faire diminuer la criminalité (on vide "son sac" (comprendre "sa mitraillette") un jour comme ça on est serein le reste de l'année). Bon déjà le principe de base est bancale, car 1) donner le goût du meurtre gratuit à certaines personnes et elles ne vont pas attendre toute une année pour recommencer, et 2) la violence entraîne la violence: tuer le fils d'une personne est celle-ci voudra vous tuer (c'est d'ailleurs l'un des point développé dans ce film), mais bon on est dans le pays du port d'arme autorisé donc... on va pas trop réfléchir. Certes c'est une idée qui vient d'un autre film, mais comme elle est réutilisé ici et que faire une suite d'un film bancale est en soi naze ... voila . Bon on verra qu'en fait il y a une autre raison derrière tous ça: permettre de diminuer le nombre de pauvres pour améliorer l'économie (pas sur que ce soit mieux).
Rentrons dans le vif du sujet, ce film est.....naze, on ne s'attache pas aux personnages, les seuls protagonistes qui auraient pu avoir de la consistances(gang masqué + machettes + guns + camionnettes, autant dire le top pour mettre de la tension dans un film) sont en fait des.....coursiers...qui ne tuent pas (sérieusement ? à quoi servaient tous les moments d'intimidations si c'est pour faire du rien ?). Et c'est bien là le problème du film : Il se fiche complètement des personnages. Nous ne reverrons jamais ce gang, ils sont présents durant tous le film, ils feront leur livraison humaine et puis pouf, ciao. Nous ne reverrons jamais le révolutionnaire (qui avait comprit la vraie raison de la purge annuelle) qui tue de bourgeois afin de faire comprendre que ya pas que les riches survivent nan mais (on ne saura d'ailleurs jamais si la révolution à fonctionné, non ma ptite dame, dès que la purge a fini, on balance les crédits et c'est fini, au revoir et merci pour votre argent).
Ah oui et au passage, il est à noter que toutes les personnes pauvres dans ce film sont de couleurs, et sont soit sous les ordres, soit les victimes de l'homme blanc riche (ils ont raison, a-t-on jamais vu un blanc pauvre et une personne de couleur riche ou, je sais pas moi, président ? wait....)
Une belle daube en somme, et il y a plein d'autres détails/clichés que je n'ai pas cité.