Cette fois-ci, on n’est pas enfermé entre quatre murs, non ; on arpente les rues aux côtés de différents personnages qui, bien loin des bourgeois du premier volet, sont issus de milieux plus défavorisés et ne possèdent pas de moyens extravagants pour se protéger. Les psychologies ne sont pas réellement poussées mais il est plaisant d’être confronté à des personnages hétéroclites qui abordent la purge de façons totalement différentes.
Le concept même de la purge a été développé, on en apprend davantage quant à son fonctionnement, aux trafics et activités qui lui sont liés. Rapidement, on découvre qu’un groupe anti-purge s’est formé et que l’état paie des militaires afin d’augmenter le nombre de victimes lors des purges annuelles.
Si le premier volet comportait quelques longueurs ennuyeuses, ce n’est pas le cas d’Anarchy. Il est impossible de ne serait-ce que cligner des yeux tant les événements s’enchainent sans répit ! Le rythme ne décélère jamais et offre de bons rebondissements jusqu’à la dernière seconde.
Les casting n’est pas folichon mais les acteurs font le boulot demandé et cela est suffisant. Pour l’anecdote, Edwin Hodge, qui jouait l’intrus dans le premier volet de la saga, détient également un rôle dans le second film.
En résumé : un bon scénario dont l’idée principale est d’enfer, des personnages divers et variés, un rythme énergique sans fausse note et surtout beaucoup de révélations ! American Nightmare Anarchy surpasse son prédécesseur et il nous tarde de visionner le troisième volet !