Une farce outrageuse et visqueuse fourrée à l'hormone, potache au possible, où pataugent des acteurs au cerveau souillé par l'alcool, où le vulgaire est de mise pour répondre aux attentes d'une génération en proie aux vices de l'adolescence. En effet quel exemple pour le public visé: la tranche des 12-18 ans sera bien servie en matière d'expériences sexuelles. Un porc mâle en rut pondéralement surchargé n'aurait pas fait mieux.
C'est avant tout l'image de l'homme machiste et obsédé constant qui domine. L'anti-héros d'un navet bien gras qui n'apporte rien, ni aux yeux, ni aux oreilles, ni même à la société, et encore moins au cinéma, qu'il entache d'un nauséabond et fort déplaisant échantillon de matière fécale, un des premiers exemplaires de déjection de ceux qui se prétendent réalisateurs. Le 7ème art est en deuil à chaque nouvel opus de cette saga, inaltérable et on se demande pourquoi...