Peut-être le meilleur de l'après-trilogie. Si cette énième séquelle est toujours aussi rébarbative, saugrenue voire inutile, elle a le mérite – cette fois-ci – de vraiment faire rire. Pourtant écrite par Erik Lindsay, auteur du navrant String Academy, cette nouvelle péripétie du cousin Stifler nous entraîne dans une nouvelle habitude des universités américaines : les batailles de fraternités, déjà exploitées dans American College, PCU ou encore Van Wilder.
Entendons-nous bien : nous avons affaire à un teen movie classique écumant les codes du genre sans vergogne, l'équipe derrière le film ne cherchant nullement à pourvoir à l'Oscar du meilleur script mais force est d'admettre qu'à côté des précédents volets, on sent un réel changement de ton. Nous avons donc droit ici à une succession de gags plus ou moins réussis comme un dégrafage de soutiens-gorge, une parodie de Voyage au bout de l'enfer (avec des pistolets remplis avec autre chose que de l'eau) ou encore un mémorable concours de boissons.
Comme d'habitude, c'est crade, lourdingue et pas très finaud mais pourtant bien réalisé, le nouveau venu derrière la caméra Andrew Waller n'ayant jamais peur d'y aller franco pour titiller les zygomatiques. Pas indispensable ni nécessaire mais une bonne tranche de rigolade bien assumée ne fait de mal à personne.