Non, ce film n’est pas un nanar, mais c’est sûr que c’est loin d’être un chef d’œuvre. Film d’aventure et d’épouvante posé sur un schéma lambda, Anaconda, le prédateur, nous entraîne dans une expédition d’une équipe de production sur le tournage d’un documentaire en Amazonie, mais le voyage se transforme en traque d’Anaconda géant. Pas très original, mais efficace.
Enfin… efficace la première fois. En ce qui me concerne, c’est la deuxième fois que je voyais le film, et je me suis bien fait chier. On ne peut pas dire que c’est le genre de production qu’il faille voir deux fois afin d’apprécier toutes ses nuances. Non, une fois c’est suffisant. En effet, le film est très élémentaire, et peut se résumer par une seule phrase « Je ne me laisserais pas bouffer par ce monstre ! ».
Au niveau des défauts, on relève un casting varié, mais inintéressant. Jon Voight porte le film à lui tout seul. Jennifer Lopez n’est pas exceptionnelle. Sa voix française est insupportable. Je n’ai rien à dire sur les autres, qui m’ont laissé totalement indifférent.
Certains effets spéciaux sont très mauvais, notamment lorsque l’animal s’enroule autour de ses victimes. L’ambiance n’est pas très soignée. La musique aurait pu largement se distinguer avec des sonorités exotiques, mais ce n’est pas le cas. Les dialogues puent le caca (sans doute la raison qui fait que le film est souvent considéré comme un nanar).
Bref, ce n’est pas folichon, et je dois dire que j’ai beaucoup de mal à comprendre les notes élevées qu’il obtient sur ce site (genre les 8 sur 10, c’est vraiment n’importe quoi, pas du tout objectif). En ce qui me concerne, ce sera une moyenne basse, amplement indulgente, parce que le spectacle fonctionne au moins une fois, grâce aux sempiternels schémas standardisés du genre, qui font tout de même le job.