Oh mon Dieu... Ce film a coûté deux millions d'euros...
Où est-ce que Catherine Breillat les a mis? (Non, pas dans le cul d'Amira Casar, ses partie intimes sont doublées pour les gros plans)
Le film comporte moins de dix acteurs, dont deux et demi avec du texte. Je soupconne quasiment rien d'avoir été fait en studio. Breillat n'a pas eu à payer de scénariste. Où a-t-elle caché le pognon?
Attention, méta-nanar.
On est au-delà du nanar (mauvais film appréciable) et même au-delà du navet (mauvais film pas appréciable). Anatomie de l'enfer se présente comme une mise en abyme de la branlette intellectuelle par le biais d'un homosexuel qui a des rapports hétérosexuels dans une histoire où une femme parle dans la tête d'un homme pour raconter une histoire qu'elle a déjà écrite et où une autre femme expose sont point de vue sur la Vie, l'Univers et le Reste.
Vous n'avez rien compris? Ne vous inquiétez pas, Catherine Breillat non plus. C'est de l'Ârt, voyez-vous.
Spoiler: Oisillon mort, infusion de tampax, accent italien, et une bine dans le sexe. Oui, oui, une bine.
Un film à lire de toute urgence, mais seulement pour avoir dans un coin de la tête un souvenir sordide qu'on rappelle quand on a besoin de réprimer un fou rire (ex: "Ma grand-mère est morte abattue par mon grand-père pendant l'amour par pur réflexe de chasseur; il a cru que c'était une bécasse et a saisi son fusil.").