AndhaDhun
7.2
AndhaDhun

Film de Sriram Raghavan (2018)

Mais qui a entendu parler de ce film en France ?

Je n'en attendais rien, je ne n'y connaissais rien, mais j'étais d'humeur aventureuse ce dimanche soir, j'avais envie d'air frais, de musique, de m'amuser, d'émotion aussi, oh oui je voulais me regarder un de ces longs films indiens de 3h qui se regardent sans effort et qui émeuvent, qui émeuvent, qui émeuvent les plus durs d'entre nous (certes, j'avais aussi remarqué que ce "AndhaDhun" était dans le classement des 250 meilleurs films de tous les temps sur IMDB).


Verdict : j'ai visé totalement à côté (la balle a même ricoché et m'a coupé le souffle).


Ce n'est pas un film sur le handicap, la cécité, la solitude, ce n'est pas un film sur un musicien qui galère, ce n'est pas un Llewyn Davis sauce Bollywood, ce n'est pas un film sur un musicien réussit non plus, en fait la musique c'est un détail, ce n'est pas un film sur le génie, le destin, la création, ce n'est pas un Daredevil avec des intermèdes musicaux, notre héros n'est pas un justicier, même si grâce à lui on s'en pose quelques questions sur la justice (la légitimité de la vengeance privée, la peine de mort, la toute puissance de la police), bref c'est encore moins une comédie musicale, ce n'est pas quelque chose comme La La Land (dieu merci), non, non et non, ce n'est rien de tout ça.


C'est une surprise grandiose, un plaisir de tous les instants, un film dont l'action se déroule à un rythme aussi effréné que dans Crank, un film sous haute tension donc, qui surprend à tous les virages, un scénario aussi tordu que ceux qui font le succès de notre ami Park Chan Wook, oh oui ce film est étonnant, et bien sûr il montre le mal, crûment, et après maintes circonvolutions, mais il fait rire aussi, du début à la fin, les touches d'humour sont toujours à la bonne place, les rebondissements s'enchaînent, toutes les scènes sont parfaitement enchaînées.


Je ne parlerai pas de la photographies ou de tous ces trucs secondaires auxquels j'ai pas pu faire attention tant j'étais pris dans l'action qui m'entraînait comme un courant.


Je vous recommande chaudement de vous fier à mon avis subjectif et de le regarder.

StivianKostadinov
8

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Créée

le 25 avr. 2021

Critique lue 253 fois

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Lester Freamon

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