La beauté pure
C'est mou. Mais il y a un certain mystère et puis j'aime bien le personnage principal. Le méchant aussi, parce qu'il cache son jeu jusqu'au bout et qu'on a du mal à l'imaginer méchant malgré les...
Par
le 1 août 2019
3 j'aime
Le succès des films fantastiques réalisés par Jacques Tourneur et produit par Val Lewton, notamment le splendide La Féline, amène la RKO à offrir au réalisateur un budget très conséquent. Curieusement, Tourneur semble beaucoup moins à l’aise quand il a de gros moyens que quand il œuvre dans la série B. Certes, on retrouve son talent au niveau du fantastique, ce qui lui permet de créer une atmosphère inquiétante dans plusieurs séquences qui sont sans doute les meilleures, et il est manifeste que le film a dû inspirer Hitchcock pour Vertigo. Certes, la photo noir et blanc, comme toujours chez Tourneur, est très réussie. Le scénario fonctionne sur le thème du soupçon au sein d’un couple : est-ce Madame qui déraille ou est-ce Monsieur qui cherche à faire dérailler Madame. Mais le mystère est assez vite éventé et le happy end final est franchement ridicule. Un film inégal donc, et un Tourneur un peu décevant.
Créée
le 3 mars 2024
Critique lue 12 fois
D'autres avis sur Angoisse
C'est mou. Mais il y a un certain mystère et puis j'aime bien le personnage principal. Le méchant aussi, parce qu'il cache son jeu jusqu'au bout et qu'on a du mal à l'imaginer méchant malgré les...
Par
le 1 août 2019
3 j'aime
Angoisse a un titre bien présomptueux (mais le titre original n'est pas le même, il signifie Expérience périlleuse) est un film qui souffre d'un classicisme trop classique oui c'est une étrange...
Par
le 26 avr. 2016
2 j'aime
Un long-métrage décevant de Jacques Tourneur, on ne sait pas vraiment ou il se situe. Le début installe une inquiètude mais rapidement le film se disperse dans des scènes qui n'apportent aucune...
Par
le 22 nov. 2015
2 j'aime
Du même critique
Distribué en France six ans après sa réalisation, le film a été affublé, par des distributeurs peu scrupuleux, d'un titre complètement absurde, destiné à surfer sur la vague déclenchée par le succès...
Par
le 14 juin 2017
10 j'aime
Ce film inaugure la « période Mao » de Godard et son entrée dans l'anonymat du cinéma militant, dont il ne sortira que des années plus tard. Filmés sur fond noir (la photo et les couleurs sont...
Par
le 17 janv. 2017
10 j'aime
Finalement, c’est l’éternelle histoire de Roméo et Juliette. Ici, vraiment tout les sépare : leur mentalité, leur famille et, d’une manière qui s’avère radicale, l’exploitation capitaliste. Luigi...
Par
le 20 févr. 2020
8 j'aime