L’identité Kitano est dans Aniki, mon frère sans qu’elle y soit (j’avoue cette phrase laisse à désirer). Pas que le film n’ait pas son âme de cinéaste mais il y manque une aura. Ce petit quelque chose. Il n’y a pas la poésie qui régnait dans certains de ses longs, on ne sent pas d’osmose entre les acteurs (des différentes nationalités) bien qu’il est plaisant de revoir Ren Osugi, Susumu Terajima (la scène du basket-ball m’a bien fait rire) ou encore Ryo Ishibashi dont j’adore la tronche. Aniki, mon frère est un film qui divisera les amoureux du cinéma de Takeshi Kitano. En ça, il pourrait décevoir parce qu’inégale mais il reste tout de même un bon film de yakuza qui fera forcément penser à la référence Kinji Fukasaku.
http://made-in-asie.blogspot.fr/2010/04/aniki-mon-frere-kitano-takeshi-avis.html