Anora
7.2
Anora

Film de Sean Baker (2024)

Durant quasi 1 h le réalisateur s’éternise sur danses lascives, sexualisation intensive d’Anora, avant d’arriver au but. Ensuite on assiste au mariage express made in USA à Las Vegas entre Anora et ce gamin auquel on a envie de coller une bonne gifle ! Grâce au fric de papa et maman, il se paye le luxe, moyennant finances, de recevoir Anora chez lui ou plutôt chez papa et maman, faisant l’Amour comme un sagouin, consommant le sexe comme ses jeux vidéos, abruti par l’alcool, la drogue et surtout la vie facile. Notre Cendrillon aveuglée par l’Amour? Ou par l’argent, supporte et rejoue à la maison les mêmes numéros de strip que dans la boîte où elle travaillait. Bref, nos tourtereaux convolent en express à l’américaine à Las Vegas. La bague au doigt et un manteau de zibeline russe, contribuent à ce que la Belle, croit au Grand Amour, même si elle ne jouit pas et semble agacée par son gamin joueur compulsif de jeux vidéo, alcoolique et drogué. Bref, la vie rêvée pour gosse de riches, moyenne d’âge mental 14 ans, boutonneux et fils à sa maman. Niveau intellectuel inférieur à Bac moins 10, stoppé au dessous de la ceinture. Puis débarquent les envoyés du père et on commence un peu à rire, bien qu’agacé par les cris hystériques et le comportement bébête des russes. Bel exemple au tribunal ! Ça rigole pas aux States: « Le manteau camel, assis! », dixit le juge à 2 reprises. Joli coucher de soleil sur le pont, durant les recherches tous azimuts du fiston à sa maman. On croit même apercevoir Trump lors des recherches dans les salons privés de la boîte de strip où travaillait Anora, forcée d’obéir aux 3 loustics ridicules. Au final, notre Igor révèlera son grand coeur et Anora, apparemment, utilise son unique savoir-faire pour le remercier. Hyper réducteur à l’égard de notre héroïne et voire même un brin machiste ou misogyne, c’est selon. Bref, tout ça pour dire : Anora méritait-il la Palme d’Or 2024 ? Après discussion avec des ami(e)s, au sortir de la salle, heberlués, nous nous sommes mis à parler des Palmes d’Or de 1949, 1961, et de bien d’autres années. Qu’ont dans la tête les notateurs/trices du Festival de Cannes? Good bye le rêve américain ? Et fuir les russes? 😉 Dernier plan en voiture avec la neige dehors et rebelotte, Anora remercie Igor, le guerrier au grand cœur, à sa façon. Serait-ce un nouveau départ, une nouvelle histoire d’Amour? Tiens tiens..À chacun sa route ou son chemin..😳

PassionArt7
4
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le 1 nov. 2024

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