Anora s'accorde assez bien avec une programmation du festival de Cannes 2024 visiblement désireuse de mettre les femmes à l'honneur de sa programmation. On trouvera l'idée soit opportuniste, soit salvatrice fonction de ses conceptions. Mais le fait est. Entre celui-ci, Emilia Pérez et The substance, on peut difficilement autant charger la mule en une seule saison. Avec d'ailleurs des degrés de qualité divers entre tout ça...
Mais s'il est sympathique et au final réussi, Anora n'est pas non plus la révélation que laisse présager sa Palme d'Or. En dépit que le personnage principal soit attachant, ou que le film soit franchement marrant, Anora n'est guère surprenant et même un peu naïf par moment. La caractères sont taillés à la hache et le film est trop long pour ce qu'il a à dire.
Reste que l'ensemble est agréable, bien mené et sympa à voir. Mais sans révolution.