Après les deux récents succès au printemps dernier de la Black Panther et des Avengers, c’est avec une certaine impatience que j’attendais aussi le tout dernier bébé des studios Marvel « Ant Man et la Guêpe » réalisé par Peyton Reed… Ce second opus, bien que remplissant toutes les cases pour en faire une divertissement réussi, m’a pourtant largement laissé sur ma faim …
Dans cette suite, Scott Lang, assigné à résidence en raison de sa participation aux événements de Captain America Civil War, essaye tant bien que mal à mener une vie « honnête » tout en s’occupant de la meilleure manière qu’il soit de sa petite fille dans sa prison résidentelle. Sa routine va cependant être rapidement bouleversée, lorsque le professeur Hank Pym, cherchant à retrouver son épouse prisonnière du monde quantique, fera appel à lui… Scott Lang étant en effet le seul à pourvoir la localiser …
Je dois l’avouer, je ne pensais pas, en allant voir ce film, que retrouver Janet Pym, allait en constituer son intrigue principale. Il s’agit là bien sûr d’une mission plus que louable, et qui fait d’ailleurs naturellement écho à l’épilogue du premier épisode, pourtant en choisissant cette direction, ne risquait-on pas d’une certaine manière de reléguer Scott Lang au rang de personnage secondaire ? C’est du moins ce à quoi certaines scènes du film me faisaient penser. Scott Lang venant davantage seconder le professeur et sa fille, à chacune de leurs interventions, que s’imposer comme le véritable héros de l’histoire …
A cet objectif premier venaient ensuite s’ajouter d’autres histoires dont le lien avec la trame principale apparaissait parfois un peu trop exagéré, trop artificiel, voire même trop brouillon … Brouillon comme l’antagoniste du film, véritable caricature du méchant des films de séries B, aussi bête que cupide et que l’on oubliera d’ailleurs assez rapidement. L’introduction du Ghost aurait quant à elle pu être des plus prometteuses, mais l’orientation choisie dans le film en a fait un personnage inabouti auquel il a été difficile de s’attacher…
J’ai en revanche, comme dans le premier film, beaucoup apprécié l’humour de l’homme fourmi, qui a su apporter une certaine légèreté à un scénario parfois incohérent, voire incompréhensible (Cf. le blabla sur la physique quantique …)… Et encore une fois l’alchimie entre Paul Rudd et Evangeline Lilly crevait l’écran … Cette dernière était d’ailleurs parfaite en Guêpe, et j’espère vraiment comme son acolyte la retrouver dans la prochaine suite des Avengers …
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