J'ai été bien naïf d'espérer une aventure de tous les instants dans l'infiniment petit, à la fois primitive et hautement technologique, quelque part entre L'Homme qui rétrécit et Jules Verne. L'idée d'une civilisation et d'une faune subatomiques s'y prêtait totalement ! Je me prends à rêver car Marvel Studios me le permet rarement. On a plutôt le droit à un enjeu pompeux, un monde tout en CGI assez repoussant, un humour laissant à désirer et surtout un immense prétexte pour intégrer ce qui semble être la nouvelle grande menace après Thanos.
C'est l'une des contraintes du MCU que de dépendre de toute une série de films avec l’interchangeabilité des réalisateurs, particulièrement évidente ici. Malgré la standardisation des super-héros chez Disney, certains films sortent du lot par un scénario plus accrocheur ou un visuel plus alléchant que la moyenne. Ce n'est pas le cas de ce troisième épisode de Ant-Man ; le précédent avait quelques fulgurances en terme d'action.
On peut se consoler avec un casting toujours aussi glamour qui se dote cette fois-ci d'un Bill Murray assez convaincant malgré sa faible présence à l'écran.