Dans les gènes Cronenberg.
Les idées et obsessions du pater certe, mais un traitement formellement très différent, avec de vrais idées de style. Travaillant beaucoup sur l'opposition d'esthétiques différentes et des leitmotiv visuels et sonores au service de l'évolution narrative, il parvient à prendre le pas sur Cronenberg premier du nom avec cette mise en forme qui se donne évidente au spectateur. Une évidence que certain trouveront grossière, préférant un travail plus subtile, moins visuel, accusant celui ci d'être grossier. Il n'en est pas moins que l'imagerie développée est assez jouissive et met au gout du jour des délires visuels bien trop rare au jeune cinéma de genre. Le tout est mené par un acteur inconnu au jeu, certe, réduit mais qui a tellement la gueule de l'emploi qu'il convaincra une majorité.
Tout comme beaucoup des premières oeuvres du père, la fin n'est pas forcément à la hauteur de reste du film mais à mon gout c'est le seul bémol que j'ai trouvé.
Bref si le père a quitter l'horreur organique, le fils semble parti pour nous rassasier d'un genre qui se fait rare.