Antiviral par cityhunternicky
Antiviral raconte le commerce et la contrebande de maladie de stars.
Bien que très très étrange, le thème d’antiviral est très original et très réussi. La mise en perspective de fan prêt à tout pour s’approcher au maximum de leurs idoles rend le sujet fascinant et est d’ailleurs bien exploité au cours des 10 minutes sur lesquels on se concentre dessus. 10 minutes déjà ponctuées de scènes incompréhensibles telle que l’injection du virus pendant 2 minutes et dont on se fout complètement ! Sans malaise pour ma part mais déjà l’inutilité de certaines scènes s’affiche.
Ce genre de plans se répètent tout au long du film, la façon de Brandon Cronenberg a de vouloir métamorphoser l’acte sexuel en autre chose est une bonne idée au départ mais rien n’en ressort. Juste de longues scènes ennuyeuses et futiles qui reviennent de temps en temps casser la douleur fatigante de notre personnage principal. Ce dernier me laisse dubitatif tant sa prestation n’est pas nulle, mais n’est pas exceptionnelle non plus car elle est surtout composée de maquillage et de sang renversé partout.
Le fait de se borner à limiter notre vision du monde dans lequel évolue l’action est également épuisant. La musique stridente et les bruits disséminés dans la nature finissent d’achever nos oreilles qui saignaient déjà sur la lenteur des dialogues si peu profond. Les décors ne sont pas mauvais du tout, mélange de commun et de typiques, instantanément oubliables. Il aurait mieux valu faire moins dans le sensationnel et plus dans le développement d’une histoire bonne au départ.
Antiviral est long, lent, chiant, il perturbera les phobiques des aiguilles et vous fera mal au crâne, aux yeux et aux oreilles. Une merde.