Alors ok, chez les Crocro, on aime bien les histoires de mutation et tout le fatras qui va autour. Là, Brandon, le fils, nous raconte une histoire de sf qui tourne autour d'une société qui récupère des maladies qu'ont contractées des célébrités pour les revendre aux fans en mal d'identification. Soit. J'ai eu beaucoup de mal à accepter cette idée, mais je peux vivre avec. Si j'ai été séduit par la réalisation minimaliste, la froideur clinique des décors et le jeu de l'acteur principal, en revanche je n'ai pas été totalement convaincu par un scénario que j'estime un peu gratuit dans ses rebondissements et peu pertinent dans ses conclusions. En somme -et c'est tout à fait ironique- c'est du Cronenberg de façade, qui peine à dépasser son accroche de départ. Pas déplaisant, assez fascinant à quelques reprises, mais la comparaison avec le cinéma du père est immanquable et pas forcément à l'avantage du fils.