Les personnages les plus sympathiques sont ceux avec le moins de barrière, et "A Boy and his Dog" compte à nous faire suivre deux protagonistes dénué de morale si ce n'est celle de l'amitié humano-canin.
Plus que fière inspiration de Fallout et digne représentant de son genre, il prouve que Mad Max n'a rien inventé (mais ça mérite toujours son statut culte, attention): l'univers, le contexte, les enjeux, tout le post-apo semble être né dedans (même si cinématographiquement parlant, ce serait plutôt Le Monde, la Chair, et le Diable, mais ça suffit les digressions).
Pas de remise en question, peu de remords très vite expédié, la survie et la ruse se pavane à chaque scène, et le danger n'est jamais loin, vous serez face à un film sans arrière pensée, qui va direct dans ses propos pessimiste, tant la violence et les actions de nos anti-héros nous semble acceptable de par leurs situations.
Pour en finir avec les textes inutiles, voyager au côté de Vic et Blood ne vous redonnera pas foi en l'humanité, mais plutôt de l'accepter comme tel et d'en rire, car la conscience n'est dans ce monde qu'une perte de temps par rapport aux gain des larcins et des meurtres.