Mel Gibson, après son épopée chrétienne « La Passion du Christ » a récolté quelques 1 milliard de dollars. Après ça, il pouvait se permettre ce qu'il voulait. Et il a choisi une civilisation disparue, dont l'histoire n'est que très peu connue. Bien lui en a pris, puisqu'il pouvait alors donner libre cours à son imagination, avec les thunes derrière. Apocalypto est un film d'action chez les mayas et les aztèques, où la communauté idyllique du héros est détruite par un peuple régi par la peur et la hiérarchie, qui les emmènent en esclavage. Le héros devra s'en sortir, semer ses poursuivants et rejoindre la femme qu'il aime. Voilà la fable qui nous sert de scénario. Dans les détails, Mel Gibson fait beaucoup mieux. Le village paisible du début, le « nid du héros », est très bien rendu et crédible (bien plus que dans Braveheart ou The Patriot), les dialogues sont en VO sous-titré (très bon point pour Gibson) et l'action est imprévisible et inventive. Les effets spéciaux sont naturellement bluffant. Un bon film moins « hollywoodien » que prévu pour cette histoire de mayas. Malgré sa mauvaise réputation, Gibson montre qu'il est un bon réalisateur qui continue de s'améliorer.