Appaloosa est un western dans l'ensemble qui tient moyennement la route, il a en effet, un peu tendance à s'égarer dans des contrées "relations psychologiques ou amoureuses" qui n'apportent rien à l'histoire.
Oui dans certains cas le coté romanesque ou chevaleresque du héro peuvent être un vrai plus dans une histoire de "cowboys" . Mais il ne faut pas nous leurrer, un western, doit être avant tout de la baston, le duel entre celui qui dégaine le plus vite, de la poupée de bar qui s'offre au plus viril, et un méchant qui terrifie une petite bourgade sympathique sortie de terre dans le désert.
Et bien Appaloosa, c'est tout cela mais que sur la première heure car autant j'ai passé un agréable moment avec le duo "incorruptible" (Harris et Mortensen) qui est là pour faire régner la dure loi de l'Ouest contre un Jeremy Irons qui se la joue c'est moi le patron, et bien une fois la première heure passée, on est tombé dans une espèce de soupe, où nos héros se posaient des questions existentielles graves, ou l'amour peut elle être plus fort que l'amitié, voir
comment condamné un coupable qui finalement n'est pas condamné.
Parti au galop, ce western se termine pour ma part au trot, voir même à l'arrêt devant les portes du saloon.
Dommage car les acteurs étaient à leur place et apportaient une approche différente du western, mais à vouloir faire long sur une histoire qui s'étire inutilement, Appaloosa restera à des années lumières des plus grands westerns, et même des bons westerns, Ed Harris aurait du éviter de nous la jouer rédemption du cowboy, car clairement au milieu de ce monde impitoyable, on accroche pas du tout.
Dommage, he's a poor lonesome Cowboy