Je n'étais pas loin de passer un bon moment avec ce western soigné, avec une ambiance réaliste et des idées rarement vues dans le genre (la scène du "procès" par exemple).
Mais l'histoire est étrangement racontée, notamment dans sa gestion temporelle. Genre oblige, le rythme est lent, mais entre les scènes il peut se passer 2 heures, 18 jours ou 6 mois sans qu'on le ressente.
Au vu des événements, l'histoire semble s'étaler sur pas mal d'années, comme une fresque d'une petite ville du far-west, mais pourtant les acteurs ont l'air d'avoir vécu cela en 1h30. Pas d'évolution ni physique, ni psychologique. Chaque scène est presque un sketch au théâtre où on change un élément du décor pour indiquer que 4 mois ont passé.
D'autre part certaines ficelles du scénario sont énormes, jusqu'à la fin qui rappelle la dernière case d'un album de Lucky Luke, avec un dialogue très similaire, limite risible.
Dernière incompréhension, Renée Zellweger qui ressemble désormais plus à une chirurgie-addict de Beverly Hills qu'à une lady d'époque.