Une piètre suite, au scénario franchement débile et inepte.

Deux ans après Short Circuit (1986) de John Badham, on retrouve le robot expérimental dans une suite tout aussi mauvaise qu’inutile.


Dans le premier opus, Numéro 5 (qui se fait dorénavant appeler Johnny 5) devait fuir ses assaillants (éviter les scientifiques pour échapper à sa condition de robot et fuir les militaires pour éviter d’être réduit en pièces). Il est donc assez surprenant d’y retrouver Johnny 5 tout content de débarquer à New-York (mais tourné au Canada) quelques années plus tard et d’y retrouver tout sourire l’un des scientifiques qu’il tentait justement de fuir. Par contre, à aucun moment, le film ne fait mention de Stephanie & Newton, avec qui Johnny 5 prenait la fuite et retrouvait ainsi la liberté à la fin du 1er opus.


Un scénario franchement débile et inepte (une sombre histoire de fabrication de jouets pour mômes à l’effigie de Numéro 5 et des vilains bandits qui veulent braquer une banque). On est toujours dans le registre de la comédie familiale avec ses vilains idiots mais pas trop méchants et des gentils naïfs.


A la réalisation, on retrouve Kenneth Johnson, à qui l’on doit bon nombre de téléfilms, d’épisodes de séries TV et surtout, l’immonde nanar Justicier d'acier (1997) avec Shaquille O'Neal. A la distribution, quelques têtes connues telles que Michael McKean & Jack Weston. Sans oublier Fisher Stevens et son invraisemblable (et insupportable) accent pakistanais.


On se retrouve au final devant une piètre suite, qui aurait largement méritée une sortie DTV si elle ne surfait pas sur l’engouement du premier film. Un seul acteur (hormis le robot) est de retour dans cette suite, était-ce un choix des scénaristes ou des producteurs ? Toujours est-il que le film devrait plaire au moins de 10ans (mention spéciale à la grotesque attaque d’avions téléguidées). A défaut d’être drôle, c’est surtout très naze et pathétique dans son ensemble.


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le 23 déc. 2020

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