Après un début de carrière d’écrivain prometteur, Ryota collectionne les échecs. Divorcé de Kyoko, il gaspille le peu d’argent que lui rapporte son travail de détective privé en pariant, jusqu’à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils de 11 ans, Shingo. Il apprend que son ex femme fréquente un nouveau prétendant.
Kore Eda qui s'est forgé un style dans le cinéma humaniste et ciselé de ses précédents métrages ("tel père tel fils", "Nobody knows", "notre petite soeur"...) consacre son nouveau long métrage à une famille séparée centrant son propos sur le père de famille, Ryota.
Après une première partie un peu longue consacrée au quotidien de ce père divorcé, écrivain en quête d'inspiration, employé d'une société de détectives, Kore Eda consacre la deuxième partie de son film à la nuit de la tempête, durant laquelle Ryota, son ex femme et son fils Shingo sont coincés dans l'appartement de la mère de Ryota...l'occasion d'une réconciliation?
Dans l'ombre de Ryota, il y a son père disparu. Il a hérité de lui sa passion pour le jeu tellement dramatique pour sa famille qu'elle en hante encore tous les membres.
A titre personnel, je trouve qu'"Après la tempête" restera un film mineur dans la filmographie du réalisateur.
Cette chronique mélancolique bien vue ne m'a pas submergé d'émotions comme dans "Tel père tel fils" .
Ce portrait de famille doux amer est servi par un bon casting.
On retrouve dans les rôles principaux les acteurs et actrices habitués de Kore Eda: Hiroshi Habe (Still walking) , Yoko Maki (Tel père tel fils) et Kirin Kiki (Still walking) excellente actrice que l'on avait aussi appréciée dans "Les délices de Tokyo".
Ma note: 7/10