Le 29 juillet 2027, une loi modifie les principes portant sur le respect du corps humain. L'homme peut désormais vendre, louer, disposer de son corps comme il l'entend. L'expérimentation humaine devient un simple acte de commerce.
Ce film d'anticipation et d'action français dessine un monde futuriste à la bombe de peinture, écrit et réalisé par le cinéaste Jean-Patrick Benes (Vilaine), produit par Gaumont et le réalisateur Louis Leterrier. Ce monde chaotique à la croisée de Babylon A.D et de Running Man suit les péripéties du tocard et poissard Reda alias Arès une vieille gloire de l’Arena diffusé sur Eurone, un combattant au grand cœur piquer à la HSX de Donevia dans un Paris dévasté, occupé par des sans-abri et gangrené par la misère ou la société de consommation y domine, au point que le corps lui-même devient une marchandise qu’il est possible de vendre aux laboratoires pharmaceutiques qui sont les seuls à s’enrichir !
Au casting coup de poing d'abord le dieu de la guerre Ola Rapace (Skyfall, Valérian et la Cité des mille planètes), Micha Lescot (Lautrec, Le Redoutable), Thierry Hancisse (Le Couperet, L'Âge de raison), Hélène Fillières (Les Kidnappeurs, France Boutique), Ruth Vega Fernandez (Gentlemen), Louis-Do de Lencquesaing (Les Corps impatients, Brice 3), Émilie Gavois-Kahn (Mince alors !, Les Reines du ring), Eva Lallier et Elina Solomon.
Facho !
Merdeuse !
A Paris, en mars 2035, le dopage est devenu légal. Le corps humain est une marchandise. Un laboratoire pharmaceutique cherche un cobaye pour tester son nouveau produit. Il jette son dévolu sur Reda, qui gagne sa vie en combattant sur un ring. Puissant physiquement, il est le seul capable d'assimiler le produit. Pendant ce temps, la colère gronde dans les rues. La France compte dix millions de chômeurs, la misère est endémique. La nièce du boxeur est très impliquée dans ces mouvements de rébellion et finit par lui ouvrir les yeux. Désormais la cible du laboratoire, il va tout tenter pour protéger les siens...
Facho !
PD !
Arès est un bon film d'anticipation, visuellement très soigné qui a coûté seulement 4,5 millions d’euros, soit le budget moyen d’un film français. Une somme bien employée comparé à Babylon A.D ou plus récemment avec Valérian et la Cité des mille planètes. Pas trop d'effets spéciaux certes mais surtout beaucoup de beaux décors et une superbe photographie le tout bien chorégraphier par de courts combats efficaces. De nombreux reportages ou publicités fictives comme Mille €uros pour un chômeur rende attrayante cette oeuvre comme Robocop est sa pub, J'en prendrai pour un dollar ! Porté par un Rapace tout en muscles impressionnant dans tous les sens du terme et profitant d’un scénario sans temps morts sur une heure un quart sans le générique de fin, Arès n'est pas un chef-d'oeuvre mais il se regarde sans réel déplaisir et ce n'est déjà pas si mal.
Merci à Myosotis.