Jason aurait dû envoyer les Argonautes aller se faire voir.

Argo c'est LE film de l'année, la trouvaille des Oscars ... OK ! Cependant la machine à Oscars est parfois un peu grippé, d'autant plus que c'est le genre d'Académie Mondaine (Cf Césars) qui récompense un peu qui elle veut les différents politiques internes au collège des électeurs faisant le reste. A savoir également que ce collège a une moyenne d'âge de 62 ans (loin de moi l'idée d'agresser les anciens, je leur suis par ailleurs si souvent reconnaissant !) Mais Lawrence en meilleure actrice ? C'est sûre qu'elle est pas mal... après ça dépend à quel niveau et quel genre de film on veut récompenser. J'arrête là mes déblatérations personnelles et rancunières en me tournant enfin vers le propos du pourquoi j'écris ces lignes.

Donc me voici devant Argo, magistrale mise en scène, impossible de reprendre son souffle avant la claque du scénario, basé sur une histoire vraie et originale que peu de gens connaissent (à moins que ce ne soit que moi).
Ainsi donc, Affleck (méconnaissable aussi bien en tant qu'acteur que réalisateur, une découverte pour moi) vient mettre un peu d'ordre dans ce remue-ménage de l'Histoire.
Si on peu lui reprocher un rôle à sa gloire, Clint Eastwoodien où il reste presque mutique, se contentant d'esquisser des demi-moues énigmatiques à chacune de ses réponses ;
Tout cela saupoudré d'un calme olympien là où n'importe qui se serait cassé les dents à éviter d'envoyer tout ce joli monde se faire voir sous prétexte qu'il ne veut pas suivre ce fou talentueux.
A noter que les otages en Iran sont parfois à brûler et que la réalité historique joue parfois à cache-cache.

Au delà on retrouve les sempiternelles valeurs américaines, la guerre, le cinéma, l'argent ... même si "Argo" nous présente une Amérique un peu plus brouillonne que d'habitude.

En espérant que vous ayez perdu votre temps autant que moi quand j'ai rédigé ce torchon.

Il me semble que cette critique restera à jamais une ébauche de ma "verve" contenue depuis 3 semaines. Oh pauvre ami (car tu l'es !) Sens Critiqueur tu en auras pour tes frais, je t'en demande pardon !