Cette gérontophile d'Ariane.
Ariane, une étudiante en violoncelle belle comme les jeunes femmes chez Fragonard, tombe amoureuse d'un vieux beau riche à souhait et coureur de jupon qui aime les folies bergères, tout en ignorant son jeune camarade de classe, un peu maladroit, un peu prétentieux, un peu intellectuel, qui va a l'opéra. Heureusement, le libertin se trouve finalement jaloux lorsque la drôlesse prétend avoir des aventures à foison, ce faisant il découvre l'amour tout en éprouvant le déplaisir d'être pris pour un objet sexuel, et tout est bien qui finit bien.
Et bien non, pardon, mais tout ça est fébrile comme un château de cartes dans une maison de retraite, et pourtant je suis loin de caricaturer. Moi qui suis jeune, prétentieux et maladroit, j'ai été gêné tout du long. Puritanisme mal placé ? peut être ; jalousie ? sûrement.
Cela dit cette scène de boisson avec tables roulantes qui aboutit dans un hammam turc au petit matin est un bijou, et nous sauve des papouilles gérontopédophiles.