Alors si vous lisez mon commentaire, vous aurez sans doute une impression de déjà-vu... Cela doit être la dixième fois que vous le lisez, mais votre mémoire vous fait défaut, raison pour laquelle vous ne vous en souvenez plus. Revenons dessus, par le pouvoir de l'ARQ!!
Alors l'ARQ, c'est quoi!? C'est ni plus ni moins qu'une machine à remonter le temps, qui s'auto-alimente en énergie, mais retourne à son vecteur d'initialisation lorsque tout le carburant est consommé. Nos deux protagonistes sont donc piégés dans une boucle temporelle dont ils n'arrivent pas à se dépêtrer; le premier étant Apollon plutôt doué de ses neurones, puisqu'il est l'inventeur de la Machine, tandis que la deuxième est son Amour de toujours, retrouvée pour l'occasion, mais également commanditaire de l'attaque dont ils sont victimes.
"ARQ" est donc un huis-clos interminable, qui se joue principalement sur trois pièces, et qui répète inlassablement les mêmes scènes jusqu'à essayer de trouver une issue favorable. Nombreux sont les long-métrages qui ont usé de cette rustine, mais là où certains ont réussi avec brio (Retour vers le futur, Effet Papillon etc.), ARQ accroche difficilement la comparaison.
La faute d'abord et avant tout à un scénario faiblard. Sur fond de guerre apocalyptique, on comprend que deux camps adverses s'affrontent pour récupérer les moyens de remporter la guerre, mais comme par hasard, nous tenons devant nous l'arme ultime qui fera pencher la balance. Le second point, il y a peu d'attachement aux personnages, car ils ne sont qu'effleurés, et ont un charisme de poulpe. Enfin, tout est relativement prévisible, la fin tombe à plat tellement cela était perceptible à des kilomètres à la ronde. Bon point néanmoins pour l'image et la bande sonore, qui portent bien le film.
Je lui mets la moyenne car cela reste un divertissement correct, trop violent pour une famille, mais agréable pour un couple qui aime l'action.