Dans la grande période des blockbusters de Spielberg est calé ce « Arrête moi si tu peux ». Un véritable vent de fraîcheur dans la filmographie du réalisateur. Ici nous sommes dans un feel good-movie où tout l’intérêt scénaristique réside dans le jeu du chat et de la souris entre Tom Hanks et Leonardo DiCaprio.
Ce Spielberg possède un charme fou : une reconstitution d’époque plutôt glamour, une bande originale jazzy renforçant l’aspect feel-good de cette œuvre. Mais bien que ce film semble différent sur la forme, on retrouve les thématiques propres à Spielberg notamment celle de la famille. Au fur et à mesure du film se développe une véritable relation père/fils à distance entre les deux protagonistes principaux. Une relation compliquée entre haine, admiration, tendresse et fascination.
Attention, Steven Spielberg ne tombe pas dans un pathos, un excès de bons sentiments. Tout est dans la retenue et dans la simplicité (un regard, un geste). Il réussi là où Zemeckis peut se rater même dans ses œuvres majeures. Un feel-good movie qui s’attarde sur les personnages et ce qu’ils représentent dans une Amérique des Trente Glorieuses.