Une comédie américaine de plus… encore une… mais après tout je suis presque jamais déçu. J’aime toutes celles de Hawks, celles de Wilder et généralement je m’ennuie peu devant. En fait c’est jamais redondant, les réals ont toujours des idées originales.
Là c’est encore bien, on retrouve encore ce truc très présent chez Hawks où une personne mène une existence heureuse suite à un mariage qui vient de se faire ou qui va arriver (la dame du vendredi, l’impossible monsieur bébé) et qui se retrouve mêlé à un concours de circonstances toujours très décalé avec ce que le personnage représente (ça marche encore mieux chez Hawks parce qu’il arrive bien à donner à Cary Grant une certaine posture très sérieuse ou non, mais bon Capra c’est pas Hawks). Et ça fonctionne plutôt bien comme comique de situation, c’est au final très peu de risque puisque c’est très universel comme comique, c’est même peut être le plus utilisé de l’histoire du cinéma, surement grace à Chaplin.
La mise en scène appuie particulièrement sur le coté tragi-comique du tout avec beaucoup de sous-entendus, Capra joue particulièrement bien avec le huis-clos (ça m’a fait beaucoup pensé à La Corde de Hitchcock, le jeu autour du meuble et de la pièce qu’il ne faut surtout pas examiner). Les jeux d’ombres et de lumières, les événements qui apparaissent subitement, les objets du décor qui sont toujours utilisés et jamais oubliés (le vin, le meuble sous la fenêtre, la fille) font de Arsenic et Vieilles Dentelles une comédie réussie.
Y’a pas grand chose à dire, c’est drôle et y’a Cary Grant ça peut pas être nul