On va commencer par les points positifs... Non, je rigole.
C'est mal filmé, mal joué, pas beau. Les scènes d'action sont sur-cutées, illisibles. Les effets spéciaux sont dignes des plus belles cinématiques de la Playstation 2, et non, mettre des ralentis toutes les deux secondes n'est pas un cache-misère suffisant.
Niveau scénar, c'est la grosse poilade. Je crois que le mot d'ordre de ce film c'est "osef". Osef des incohérences, osef des motivations des personnages, osef de la crédibilité des scènes (je parle même pas de celle des dialogues). Du coup, c'est le spectateur qui devient osef, abasourdi devant un Michael Fassbender qui attend son cachet avec impatience entre deux crispations de mâchoire et une Marion Cotillard encore plus fade qu'à l'accoutumée. La voix qui annonce les arrêts de mon bus a plus de personnalité.
Ah, et mention spéciale à Brendan Gleeson qui s'est juste trompé de film, visiblement.
Je dois quand même avouer que "l'artefact secret qui permet d'abolir le libre arbitre" (apparemment une boule de pétanque) , même moi j'aurais pas osé. Et y a aussi le "code génétique de la désobéissance", si si ma bonne dame, le tout crédibilisé par de la pseudo-science et des grosses machines tout plein de boutons. Bravo les mecs.
C'est navrant que des blockbusters de ce style puissent encore exister en 2016. Sale année pour Fassbender (Une vie entre deux océans, X-Men: Apocalypse) et Brendan Gleeson (Seuls dans Berlin).
Allez, on dit qu'on oublie ça. Sans rancune.