Verdict du produit popouille "Assassination Nation" : petit film raté d'un "fils de" qui nous chie une sous-œuvre médiocre et à la limite imbuvable soit un cocktail nauséabond de différents films cultes (mais pas non plus des chef d’œuvres) comme Spring Breakers, Virgin Suicides et The Purge. AssassinaFion NaFion fait preuve d'aucune originalité et le truc se paye le luxe d'être beaucoup trop long à démarrer et vire au prétentieux sur le puritanisme versus le cool du cul ado. Cet essai démonstratif en devient même racoleur avec une grosse couche de violence voyeuriste- ah le bain de sang et la petite culotte - et la liberté sexuelle via les réseaux sociaux est un alibi. Tout cela est prévisible, mal foutu - des incohérences au niveau des scènes de shoots - les meufs tirent comme des pros en cinq minutes et leurs balles traversent les véhicules - et malgré une technique irréprochable mais péteuse avec des plans séquences chiants comme la mort en tutu... Le traitement sur la morale est pachydermique pourtant sur un sujet ultra contemporain mais l'approche est hypocrite et totalement limitée (le réal ou les scénaristes sont peut être juste cons). Elle donne une vision complaisante et dangereuse (manichéenne) du Maaal à visage ordinaire mais qui a bon dos pour le "spectacle" (putain Haneke je te déteste mais au moins t'es sobre). Conclusion. voilà une belle daube 2.0 ! Fuyez cette merdrrrre opportuniste qui se veut rebelle-féministe, donneuse de leçons, peu crédible au scénar lourd, sans réel personnage attachant - pas de catharsis possible - et qui arrive, dès le départ, avec des gros sabots ou comme tiens, mes pompes actuelles PUMA RS-X TOYS sur les données personnelles (je baille). BREF attendez son téléchargement dans deux mois max et encore, revoyez plutôt THE PURGE, le premier de la franchise Blumhouse (les deux autres sont nazes).