Dès les 1ères secondes du film, la nostalgie s'est emparée de moi. Cette chanson kitsch mais iconique est bien ancrée dans mon inconscient, au point de pouvoir la rechanter des années après sa dernière écoute.
Quel plaisir de retrouver le petit gaulois sur un écran de télévision, avec son doublage si mythique et ses gags lorgnant du côté du cinéma muet.
Une petite madeleine de Proust en somme.
Mais elle ne fera pas oublier que tout n'est pas parfait : parfois, les vannes tombent vraiment à côté.
Mais surtout, je n'ai pas eu d'attachement particulier pour Falbala ou son fiancé (dont je ne me souviens même pas du nom, c'est dire !). Du coup, les enjeux dramatiques les concernant ont vite été désamorcés puisque je me fichais un peu de leur sort.
Pour autant, ai-je passé un mauvais moment ? Pas du tout. Ça a même été l'inverse.
Mais serai-je aussi magnanime si je n'avais pas vu ce film durant mon enfance ? Ça, je ne sais pas.