Adapté d'un album, réalisé par Grimond en numérique sphérique avec un budget minuscule, c'est un énorme succès. Astérix et le coup du menhir commence par de superbes images qui rejouent la confrontation autour du village, avec une nouvelle tactique de l'empire. Le rythme efficace démarre un accident qui se métamorphose en comédie pour réorganiser la vie du village avec l'arrivée d'un personnage étrange.
La réalisation et le rythme réussissent à sublimer les effets graphiques, en suivant le chemin d'une aventure captivante. La tragédie avance lentement, en se focalisant sur une ambiance prévisible qui poursuit la confrontation dans différentes directions. Les événements se hâtent vers le piège du personnage mystérieux, en poursuivant le festival d'ingéniosités graphiques qui parviennent à divertir.
Les événements s'entremêlent entre les personnages qui enchaînent les tragédies, en créant une atmosphère de grand spectacle. La longue quête mène à l'invasion en se remémorant le désastre de l'accident d'un personnage avec la réplique : «Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu». La confrontation redonne vie à l'illusion d'un récit brillant, lors d'un dénouement remarquable, pour cette œuvre qui propose un graphisme et une technique admirables, un rythme intelligent, même si son histoire reste assez simpliste.
Entrées Salles France : env. 1.450.000 - Entrées Salles Allemagne : env. 2.680.000.
LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/ERqbnZ3NpAQ?feature=shared