Non, non, n'insistez pas, le jeu de mot est trop facile.
Astier qui crée Asterix, c'est logique et le jeu de mot est trop simple. Mais imaginez qu'Agnés Obel eût été castée dans le film, c'eût été encore plus drôle. Je présume qu'Alexandre Astier n'a pas eu les couilles! Le lâche. Ceci dit ou plutôt écrit, je replace ma vision dans son contexte : je devais dans un premier temps aller voir le film avec mon excuse de progéniture (ce qui ne veut pas dire que ma progéniture n'en est pas une, de progéniture, mais qu'il devait me servir d'excuse) ; malheureusement, au dernier moment, il décide d'aller voir Benoit Brisefer. Craignant que chez moi, le fer ne devienne la couille, je l'abandonne et entre seul dans la salle projetant le Domaine des Dieux. Faudrait expliquer aux parents et grands-parents qu'un dessin animé d'Asterix, c'est ni Babar, ni Franklyn; le public visé est censé avoir plus de 5 ans et comprendre le second degré. Si c'est simplement pour qu'ils rient devant un festival de baffes, mettez-les devant du catch, l'effet sera le même et j'aurais eu l'air moins con, seul cinquantenaire non accompagné d'un marmot, dans cette salle! Dieu merci, le film était bon, pour ne pas dire excellent, d'ailleurs disons-le, il l'était, excellent, d'où les 9 étoiles, le coup de coeur et en aurais-je la possibilité, le baiser moelleux que j'appliquerais goulument sur les lèvres charnues de l'auteur. Certaines des adaptations précédentes en dessins animés d'Asterix étaient plus que passables, mais jamais un réalisateur n'avait-il compris l'âme du gaulois, son ADN. Alain Chabat s'en était approché, en le détournant à sa propre sauce, mais ici, outre le respect des codes, il y a la fidélité à l'histoire, à l'esprit et à l'humour. D'ailleurs depuis lors, je regarde (je sais, je suis en retard de deux guerres) Kaamelott...