Précédemment auteurs de l’un des plus beau classiques Disney (« La Belle et la bête ») et de l’un des moins bon (« Le bossu de Notre Dame »), le duo Trousdale/Wise tente de réinventer le studio… avant de le quitter pour rejoindre Dreamworks !
Milo Thatch est linguiste, mais il est surtout passionné par l’Atlantide, cette cité mythique enfouie sous les eaux. Alors qu’il pense l’avoir localisé, un vieil ami de son grand pére lui propose de monter une équipe pour aller le retrouver…
Qu’Atlantide soit sorti à la mauvaise période est un fait. Le public délaisse l’animation 2D pour la 3D et bien que le film soit trés numérique, il parait alors avoir un temps de retard (dans les faits, sa technique reste trés jolie aujourd’hui). Mais surtout, le film délaisse les chants et la recette Disney habituelle pour livre un film d’aventure trés inspiré de Jules Vernes. L’aspect fantastique en plus bien sûr. Le résultat est un excellent film d’aventure qui en ferait rougir de honte plus d’un. Et tout cela en mêlant un peu tout ce que l’on a pu entendre sur l’Atlantide. Une cité ici à la fois rétrograde à cause de savoirs perdus. Mais aussi technologiquement en avance ! Ainsi, en terme de design, d’animation, ou même d’histoire, on est sur le haut du panier !
Le doublage de Milo étant assuré, en VO, par Michael J. Fox, et en VF, à côté de Luq Hamet, par Jean Reno, Mouss Diouf ou encore Patric Timsit, on est sur du trés bon. Même la durée du film, atteignant cette fois les 90 minutes, montre une ambition renouvelée, le choix de proposer enfin une grande aventure, épique et ambitieuse. Alors si le film se heurte à quelques limites, dû un cahier des charges tout de même présent (il doit rester familial), Atlantide semblait devoir lancer une nouvelle époque pour le studio. Las, le public ne suivra pas et Disney abandonnera bien vite cette nouvelle direction…