Ukraine, 2025. Un soldat souffrant de stress post-traumatique rencontre une jeune volontaire dont la mission est d’exhumer des cadavres de guerre. Les premières images d'Atlantis sont empreintes de violence et les dernières de tendresse. Est-ce à dire qu'il y a de l'espoir alors que le film nous montre un paysage désolé, post-apocalyptique, souillé par la pollution ? Juste un peu. Dans des tons gris et marrons, cette région d'Ukraine dévastée par la guerre contre la Russie symbolise l'absurdité des comportements humains et l'ambiance n'est pas vraiment à la fête. Le film en rajoute dans l'ambiance morose avec de longs plans-séquences, des dialogues chiches et une quasi absence de gros plans. C'est bien de développer le contexte mais Atlantis manque de chaleur et souffre surtout d'une narration d'une austérité plombante.