(Micro Critique flash)
Une réalisation à défaut d'être ultra originale maîtrisée (Edit: en apprenant que c'est le réal' de John Wick qui est aux commandes, tout s'explique),
caméras qui virevoltent et bougent dans tous les sens sans pour autant perdre le spectateur (contrairement à un certain KingsMan 2 plein de bonnes intentions mais parfois un peu brouillon) et effets de style qui ont déjà fait leurs preuves, du type voiture silencieuse que l'on voit arriver à vive allure au second plan pour défoncer la portière côté passager au milieu d'une conversation,
des scènes d'action intéressantes avec de longs plans séquence (réels ou avec raccords maquillés en post-prod), (Edit: en apprenant que c'est le réal' de John Wick qui est derrière la caméra, tout s'explique)
cela rend les scènes plus impressionnantes, les combo étant plus longs, mais on n'échappe pas au figurant ou à l'actrice principale qui plonge par moments et par mégarde son regard dans la caméra pendant une fraction de seconde,
une Charlize Theron entraînée et tout à fait crédible dans ses pétages de gueule de gros russes du KGB... Ça pardonne son horrible daube de 2005 Aeon Flux et nous ferait presque oublier que n'importe lequel des mecs qu'elle affronte lui décapsulerait la tête à mains nues comme on décapsule une bière au briquet. (Edit: en apprenant que c'est le réal' de John Wick qui est derrière la caméra, tout s'explique)
Connaissant l'actrice, elle doit en réaliser au moins 90% des chorégraphies. La préparation a dû être longue, éprouvante et minutieuse.
Bref, plein de bonnes choses... Et pourtant, j'me suis fait chier comme un rat mort... Faut dire que l'ambiance espionnage/guerre froide et agents double/triple ne me passionne pas des masses en règle générale (j'ai toujours pas réussi à trouver la motivation pour regarder la trilogie Jason Bourne)... Et puis l'histoire n'arrive pas à se dépêtrer des sempiternels clichés du genre, on pourrait même la qualifier d'assez banale...
Au fait, vous aviez vraiment cru que McAvoy allait être un simple contact de seconde zone? Et puis le coup des parapluies, ça a déjà été utilisé combien de fois, au juste?
Bref, je met 6 parce que je reconnais les qualités du long métrage et qu'il est impossible objectivement pour moi de le plomber (Edit: en apprenant que c'est le réal' de John Wick qui est derrière la caméra, tout s'explique), MAIS en ce qui concerne le plaisir qu'il m'a procuré, ça tournerait bien plus aux alentours du petit 5, d'où le léger contraste entre la note et le titre de ma critique... Pas un film que je vais revoir de sitôt...
J'ai trouvé en + que l'OST se donnait un peu trop de mal pour paraître rétro-cool, ça manquait un peu de subtilité, trop criant, même en comprenant la légitimité de certaines redondances musicales.
99 Luftballons (littéralement 99 ballons de baudruche) est une chanson engagée du groupe pop rock allemand Nena, interprétée par la chanteuse éponyme, numéro 1 des ventes en Allemagne de l'Ouest en 1983. La chanson est sortie en pleine période d'intensification de la course aux armements dans le cadre de la Guerre froide. La terreur s'équilibre entre les États-Unis et l'Union soviétique qui essaient chacun de montrer leur supériorité sur l'autre. Tout d'abord, en novembre 1983, l'Union soviétique interprète l'exercice annuel de conditionnement à une guerre nucléaire de l'OTAN comme une réelle préparation à une guerre nucléaire. Elle active ainsi en réponse ses propres armements. Quelques mois après, en janvier 1984, les Américains déploient les missiles Pershing II en Allemagne de l'Ouest, répondant ainsi à la demande formulée en 1979 par le gouvernement SPD de Helmut Schmidt, inquiet de l'absence de réaction de l'OTAN devant le déploiement des missiles nucléaires SS-20 soviétiques, capables d'annihiler les principaux points stratégiques de l'Europe de l'Ouest en une seule frappe. Cette position est contestée par les mouvements pacifistes, dont le mot d'ordre à l'époque est « plutôt rouge que mort » (« Lieber rot als tot »). C'est dans ce sentiment de révolte et d'exaspération que Nena va créer 99 Luftballons. Les paroles sont très engagées contre la Guerre froide et rappellent les récents événements précédemment évoqués. Le thème général est l'histoire de 99 ballons qui flottent dans le ciel et qui sont identifiés par les forces militaires comme une attaque. Ainsi toute l'armée et tous les armements sont mobilisés pour neutraliser les ballons et provoquent une gigantesque explosion destructrice qui dévaste la planète. Dans sa chanson, Nena se moque des dirigeants de l'époque qui étaient constamment sur le point de déclencher une guerre mondiale et de la quantité faramineuse des armements avec lesquels on aurait pu détruire un nombre incalculable de fois la planète. La chanson reflète également le climat de tension et de terreur de cette période tout comme celle du chanteur anglais Sting avec son titre Russians (1985)