Dans Atomic Blonde, l'actrice productrice Charlize Theron (L'Associé du diable, Mad Max : Fury Road) est l'un des meilleurs agents du service secret de Sa Majesté. La star s'offre les services de l'ex-cascadeur et coordinateur de cascades, le cinéaste David Leitch (Deadpool 2) dans ce thriller d'espionnage en pleine imminence de la chute du mur de la honte ou la guerre froide bat son plein.
Le MI 6 envoie son agent secret britannique Broughton en mission afin qu'elle mette la main sur un agent double. Elle adopte des méthodes musclées pour venir à bout de ceux qui pourraient nuire aux intérêts du Royaume-Uni. Commence alors un jeu d'espions des plus meurtriers...
La divine égérie de Dior J'Adore atomise le concept du film d'espionnage et d'interrogatoire avec cette adaptation du roman graphique, The Coldest City écrit par Antony Johnston et illustré par Sam Hart. Une intrigue de fin d'eighties révolutionnaire pour une Charlize plus sexy, glamour et furieuse que jamais capable de rivaliser avec les machos Bond & Hunt devant la caméra novatrice du coréalisateur de John Wick et un casting international à commencer par l'acteur britannique James McAvoy (Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique, Split), John Goodman (Les Tronches, Captive State), Til Schweiger (Les Nouveaux Mecs, Target), Eddie Marsan (Le Nouveau Monde, Deadpool 2), Sofia Boutella (Kingsman : Services secrets, Hotel Artemis), Toby Jones (Jeanne d'Arc, Le Bonhomme de neige), Bill Skarsgård (Divergente 3 : Au-delà du mur, Ça) et Daniel Bernhardt (Bloodsport 2, Kill'em All).
Ne faire confiance en personne.
Novembre 1989. Le mur de Berlin est sur le point de s'écrouler. Un agent infiltré a été assassiné et l'espionne du MI6 Lorraine Broughton est interrogée par ses supérieurs pour faire le point sur la situation. Elle était de passage dans la capitale allemande afin de mettre la main sur une très convoitée liste. Malgré la présence d'alliés de divers pays, le terrain est fertile en trahisons et en guet-apens. Lorraine l'apprend à ses dépens alors qu'elle se rapproche de l'homme qui possède ce qu'elle recherche et qui est disposé à lui dévoiler l'information à condition de pouvoir s'exiler à l'Ouest.
C'est qui la pute maintenant ?
Pour sa première réalisation en solo, Leitch nous replonge en pleine Guerre Froide et livre des scènes d'action et des cascades fracassantes notamment une confrontation blonde & badass entre Theron et Bernhardt dans le faux plan-séquence de l'immeuble. Un Daniel Bernhardt habituer depuis quelques années aux rôles de Bad Guy visible le temps d'une confrontation dans une séquence d'action dantesque contre le héros des films Matrix Reloaded, Parker & John Wick. La Blonde Atomique se prend pour Gina Carano dans une performance physique incroyable qui enchaine les scènes de fight avec tuyau d'arrosage et tirebouchon durant presque deux heures. Atomic Blonde accumule les clichés obligatoires du genre en multipliant les alliances et autres trahisons, les jupes que l'on tombe et les vestes que l'on retourne. Malgré tout dans ce contexte, l'histoire n'a pas grande importance mais les longs débriefings de l'agente par ses responsables plombent le récit qui sursaute constamment dans l'impeccable bande originale à hits, de George Michael à Nena, en passant par David Bowie & Queen.
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur !