Nanarminator...
En pleine vague Terminator, voici un nanar italien qui en tient une sacrée couche. Notre héros (Daniel Greene, au physique impressionnant) est une sorte de Mel Gibson en plus costaud, pas beaucoup...
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le 17 juin 2020
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En pleine vague Terminator, voici un nanar italien qui en tient une sacrée couche. Notre héros (Daniel Greene, au physique impressionnant) est une sorte de Mel Gibson en plus costaud, pas beaucoup mieux vêtu, mais surtout adepte du Kung-fu ! Il me fait aussi penser à Ken le survivant. Méfiez-vous de sa technique de poing, sa précision est telle qu'il peut trancher la tête d'un serpent. Son hobby, conduire de vieilles caisses des années 80 sous des pluies acides, ou dans le désert, et participer à des concours de bras de fer. Cela lui permettra d'ailleurs d'obtenir les faveurs d'une jolie blonde (Janet Agren, une séduisante actrice suédoise dont on entendra plus parler par la suite). Pour l'impressionner, il ira jusqu'à répliquer la scène iconique du bras mécanique d'Arnold dans un passage totalement incongru...
La musique, excellente et dans son jus, me rappelle Miami Vice ou encore Kavinsky ! (Elle est signée Claudio Simonetti, dont certains morceaux seront samplés par le groupe Justice). Un road-nanar Sci-Fi bien sympathique dont on se contrefiche royalement du scénario, au demeurant incompréhensible, et qui se laisse doucement regarder, enchaînant des scènes plus improbables les unes que les autres. On retiendra un joli combat avec une androïde sexy aux griffes acérées, échappée d'un club de lapdance et en jupe transparente ! John Saxon (Opération Dragon) la seule guest star connue du lot, n'en a lui aussi rien à faire et fait gentillement la moue en hélicoptère, comme tout bon méchant de service. Il sera doté, quand même, d'un gros laser à la fin pour donner un peu de fil à retordre à notre cyborg d'opérette.
Les scènes sont ridicules à souhait, les décors futuristes se résumant à quelques tuyaux argentés, mais le thème musical entraînant, en totale adéquation avec l'action, me reste encore en tête ! Dans sa catégorie, c'est un véritable Collector, redonnant à l'appellation 'Nanar' son sens premier, celui d'un film tellement mauvais ou involontairement drôle qu'il en devient bon !
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le 17 juin 2020
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