Pour adapter la catastrophe maritime qui inspira « Moby Dick » à Herman Melville, Ron Howard (« Rush ») a révisé les classiques du genre, des « Révoltés du Bounty » à « Master and Commander », en passant évidemment par « Moby Dick ». Résultat : le film tient ses promesses côté aventures homériques et monstre marin à l’affût, incarnation du Mal chez Melville, ici esprit vengeur. Mais il reste en surface, lorsqu’il s’agit de traiter les thèmes abordés (l’exploitation des ressources naturelles, l’homme face aux éléments…), pourtant passionnants et d’actualité. Dommage. Reste un blockbuster bien fait et honnêtement interprété.