Sea Wars Episode I: Revenge of the Reef. Cachalots,baleines et autres pieuvres disparues nous valent

(Mon micro mini texte est de 2015, je le corrige en 2023)

**************************************************************************************************

Très beau film aux grands moyens optimisés par Ron Howard comme d'habitude: ils sait raconter une histoire au coin du feu. On écoute les personnages

Juste quelques remarques (ce n'est pas une critique...le site en a déjà des formidables mais sans ces quelques remarques...dont une sur sa fin aux maquillages décevants ).

**************************************************************************************************

Ce à quoi il me fait penser:
http://www.senscritique.com/livre/Les_Travailleurs_de_la_mer/448948

http://www.senscritique.com/film/Le_Nouveau_Monde/485240

http://www.senscritique.com/film/Master_and_Commander_De_l_autre_cote_du_monde/451811

http://www.senscritique.com/film/All_is_Lost/8264921

http://www.senscritique.com/film/Seul_au_monde/37169

***********************************************************************************************

Attention mini spoil:

Dans les "Travailleurs de la mer" de Victor Hugo, vers la fin du livre, l'amoureux qui a été perdu en mer des années, Gilliat, arrive sur une ile où il trouve des squelettes humains dans une cave. Sans doute des pêcheurs tués par une pieuvre géante. Il y a scène similaire dans le Howard.
(mini spoil) Dans le Hugo, Gilliat arrive à rejoindre son village natal: il ressemble alors à un mort-vivant, rouge, chauve et presque avec du corail et autres coquillages sur sa peau.

Son amoureuse d'avant son naufrage, Déruchette, vient juste de rencontrer un très possible nouvel amoureux juste avant le grand retour du perdu-en-mer Gilliat.
Gilliat ne revient pas en Monte Cristo mais en réfugié (à part quelques billets trouvés dans la ceinture d'un des squelettes).
Par amour, il se laissera mourir en mer pour qu'elle soit heureuse: dans une scène finale terminatorienne où comme Schwarzenegger ou une sculpture de Gormley, il se laisse recouvrir par la mer (http://www.ufunk.net/artistes/another-place/)

*************************************************************************************************

Ces "Travailleurs de la mer" est le livre que je parcourais quand j'ai enfin vu le Ron Howard sur les naufragés de l'Essex dont je ne savais rien.
Et les fins des deux H, Hugo et Howard, sont bien différentes dans l'esprit et on se rend compte que les "spectateurs" du passé avaient droit à plus de fins moins heureuses.
Les Happy-end hollywoodiennes conviennent peu à la Mer tueuse.
(voir http://www.senscritique.com/film/En_pleine_tempete/431453 )

Pour ne pas trop spoiler, disons que celui qui revient (SI ils reviennent), ne ressemble pas trop à un mort-vivant, rouge, chauve et presque avec du corail et autres coquillages sur sa peau.
On dirait qu'il revient de Megève ou Saint-Barth :) :) Ils sont pas si maigres que cela ou n'ont pas les yeux si enfoncés qu'on le dit.

**************************************************************************************************

Ajout 2023: je trouvais que sa lecture était un film prenant et en reliais une de ses scènes au visuel du 'suicide' de Terminator...j'ai depuis appris que ces passionnants "Travailleurs de la mer" de Victor Hugo est des livres favoris et rêves et projets d'adaptation d'Albert Dupontel...mais ça "coûte trop cher" disait-il à Thinkerview en 2020.

Créée

le 23 juin 2023

Critique lue 420 fois

8 j'aime

10 commentaires

Critique lue 420 fois

8
10

D'autres avis sur Au cœur de l'océan

Au cœur de l'océan
Gand-Alf
7

Les naufragés de l'Essex.

Autant Ron Howard me laisse en général indifférent et est capable de pondre des trucs vraiment ignobles (au choix: The Grinch, Da Vinci Code...) autant il s'avère un très bon artisan quand il a un...

le 24 avr. 2016

41 j'aime

2

Au cœur de l'océan
EricDebarnot
5

Tiède médiocrité

Il faut bien admettre l'évidence en sortant de ce "Au Cœur de l'Océan" assez décevant, Ron Howard n'est rien d'autre qu'un honorable mercenaire au service de l'industrie hollywoodienne, capable donc...

le 10 déc. 2015

23 j'aime

5

Au cœur de l'océan
mikeopuvty
7

Tout baigne dans l'huile.

Quand Herman Melville s'est emparé de cette aventure, il en a fait le grand récit épique qu'attendait l'Amérique. Une œuvre dense aux thématiques fortes et aux personnages inoubliables. Aussi,...

le 10 déc. 2015

18 j'aime

2

Du même critique

Rencontres du troisième type
PierreAmoFFsevrageSC
10

si je tombe dessus en zappant, je suis perdu car je le regarde jusqu'au bout

Essayez de le voir en extérieur! Le cinéma sous les étoiles prend alors tout son sens: quand la bordure de l'écran se confond avec le ciel. Vu il y a des années dans un théâtre romain à ciel ouvert...

le 3 nov. 2014

64 j'aime

15

Baby Driver
PierreAmoFFsevrageSC
10

'On connaît la chanson' visuel; 'Le Transporteur' chantant

(modifiée 08/01/2019 où j'apprends dans un bonus OCS que les chansons étaient choisies et leurs droits achetés 4 ans avant le tournage du film; les acteurs jouaient sur la musique avec parfois des...

le 18 août 2017

63 j'aime

56